Temps de lecture : 3 min Publié le 22.11.2021
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La semaine de l’industrie, du 22 au 28 novembre, souffle cette année sa dixième bougie.
Il est bon de rappeler dès le début de cet article que l’Eure est le 7ème département industriel de France, que cela représente un peu plus de 40 000 emplois ou encore que Seine-Eure est le 1er pôle industriel du Département, notamment sur la partie pharmaceutique.
Avec 47% des emplois sur le secteur de Lyons Andelle ou 44% dans le Pays du Neubourg, l’industrie est dans certains territoires du département un acteur économique fondamental.
L’industrie c’est donc un patrimoine du passé (filature Levavasseur à Pont Saint Pierre, musée des peignes et parures d’Ezy-sur-Eure, musée de la Mécanique naturelle à Giverny, pour ne citer qu’eux), mais c’est aussi et avant tout un patrimoine du présent (le musée des Lampes Berger situé dans un site encore en activité à Bourgtheroulde en est l’illustration) et une composante de l’attractivité départementale.
L’occasion aussi pour nous d’aller à la rencontre de Pauline MAURICE, chargée de communication et des Relations extérieures de l’UIMM Eure afin de mieux comprendre les ressorts de cette action.
En quoi consiste la semaine de l’industrie ?
L’UIMM Eure, interlocuteur privilégié des entreprises industrielles sur le territoire, se mobilise dans la mise en œuvre de cet événement national. L’UIMM Eure représente et accompagne les entreprises de la métallurgie, incluant de nombreux secteurs tels que l’automobile, la mécanique, l’aéronautique, l’électrique… soit un peu plus de 200 sites industriels adhérents et 14 000 salariés.
L’objectif de cette semaine thématique est de faire découvrir aux jeunes et au grand public un secteur qui propose des métiers d’avenir, mais aussi d’ouvrir à la visite des sites qui sont habituellement fermés pour des raisons de sécurité ou de logistique. C’est aussi l’occasion de montrer les évolutions technologiques et numériques du secteur : travailler dans l’industrie en 2021, ce n’est plus les « temps modernes » de Charlie Chaplin.
Quels sont les temps forts de cette semaine de l’industrie ?
Il y a deux moments importants. Le 1er est l’ouverture au public de 5 sites industriels à Bernay, Pont-Audemer, Breteuil-sur-Iton, Grossœuvre et Pont-Saint-Pierre. Etant donné que les sites ne peuvent accueillir que 10 visiteurs à la fois, les créneaux se remplissent vite, mais il reste encore des places disponibles. L’inscription est obligatoire sur le site www.uimm-eure.org.
Le Pôle Formation UIMM Eure Seine Estuaire sera également ouvert à la visite.
Le second temps fort se déroulera le 25 et le 26 novembre. Il s’appelle « IndustriELLES : l’industrie au féminin ». Au total, 120 lycéennes venues de 7 établissements différents de l’Eure iront découvrir le siège social de l’entreprise Schneider Electric à Rueil Malmaison.
Quel public se mobilise pour ces visites ?
En moyenne, chaque année nous attirons entre 300 et 400 visiteurs durant cette semaine de l’industrie.
Le public est composé de curieux qui veulent découvrir un lieu qu’ils voient tous les jours, soit en passant devant pour aller travailler ou habitant à côté. Mais c’est aussi des jeunes, des demandeurs d’emploi ou des personnes en reconversion professionnelle qui viennent chercher des informations ou créer du contact.
Retrouvez toutes les informations de la semaine de l’industrie sur le site www.uimm-eure.org